Le voyage en Italie  
d’Aubin-Louis Millin 1811-1813 Un archéologue dans l’Italie napoléonienne  Anna Maria D’Achille • Antonio Iacobini • Genn

978-2-35340-185-7

Format : 24 x 21 à l’Italienne

Nombre de pages : 168

Nombre d’illustrations  : environ 120

Ouvrage broché

Imprimé sur papier couché mat 150 g

PVP : 32,00 € T.T.C

Le voyage en Italie 
d’Aubin-Louis Millin 1811-1813

Un archéologue dans l’Italie napoléonienne

 

Anna Maria D’Achille • Antonio Iacobini • Gennaro Toscano

 

Auteur des Antiquités nationales, archéologue et historien de l’art français, Aubin-Louis Millin (1759 -1818) accomplit de 1811 à 1813 un long périple à travers l’Italie monumentale.

Élargissant l’itinéraire du Grand Tour, qui convergeait traditionnellement vers Rome et Naples, frôlant à peine la Sicile, il fut le premier à s’aventurer dans les régions inexplorées du Mezzogiorno, tels la Calabre, la Lucanie, les Pouilles, le Molise et les Abruzzes. À côté des monuments de l’Antiquité classique, il s’intéressa de près à ceux moins connus du Moyen Âge, de la Renaissance et de l’époque moderne.

Cette entreprise avait pour but de rassembler une vaste documentation qui devait nourrir une série de publications et enrichir ensuite non seulement sa collection personnelle mais aussi celles de la Bibliothèque nationale. Autre nouveauté, ce voyage artistique s’ouvrait à l’histoire des coutumes et des institutions, à l’anthropologie et à l’étude du milieu. Il s’agissait de composer un voyage pittoresque accompagné de gravures d’après les dessins et les relevés des monuments inédits commandés en Italie à des artistes locaux et à de jeunes talents étrangers, comme le peintre prussien Franz Ludwig Catel (1778-1856).

L’instabilité politique de l’époque et le manque d’argent ne permirent pas à Millin de mener à bien cet ambitieux projet dont seule une part infime fut publiée. Après sa mort, ce corpus imposant fut dispersé dans les divers départements de la Bibliothèque nationale qui, entre 1818 et 1822, parvint à acquérir en bloc un ensemble de 1040 dessins, précieux témoignage d’œuvres et de monuments aujourd’hui endommagés ou disparus.

Deux siècles après le voyage de Millin en Italie, le présent volume rend hommage à ce précieux travail en publiant le journal épistolaire adressé aux membres de l’Institut de France. À ces documents fondamentaux s’ajoutent un portrait de l’érudit, l’étude des dessins exécutés par Catel, ainsi qu’une vaste documentation et une série d’index raisonnés, qui font de ce volume un «guide» indispensable pour revivre le voyage du grand érudit français, ultime représentant de la société des Lumières.