Entre la première république romaine de 1798 et l’intégration de Rome dans le royaume d’Italie en 1870, un des protagonistes de l’histoire de la Ville éternelle fut le peuple romain, tout à la fois mythe et acteur de sa propre histoire. Richement illustré, cet ouvrage – comme l’exposition du Palais Fesch d’Ajaccio sur laquelle il s’appuie –, en s’inspirant des grands drames musicaux du XIXe siècle, se déroule comme un opéra : présentation du lieu, mise en place des protagonistes, montée progressive de l’action puis drame, avec la disparition du peuple, avec un final moderato montrant la continuation du pittoresque tout au long du
XIXe siècle. Cette ouverture du discours se conjuguera avec la présence d’œuvres d’artistes célèbres, de Géricault à Hayez, de Léopold Robert à Vincenzo Vela, d’Eckersberg ou de Pinelli à Degas.